A mes 13 ans, j’avais commencé à sortir les weekends pour, soit aller au cinéma, à la piscine soit au stade. Au cinéma, j’allais à Bandal, au ciné Maduda (actuel hôtel Empreinte), au camp Kokolo, au ciné Albertum, au ciné Rac (avenue des aviateurs, Place Le Château), au ciné Palace (avenue du commerce), assister aux films dont les enfants étaient admis.
Et pour la natation, j’allais toujours le dimanche à la piscine du Complexe sportif de Bandalungwa et Kintambo (Cosbaki), qui se trouvait vers le pont Makelele à la limite de ces deux communes.
Chaque piscine avait l’obligation d’avoir un maître nageur, après le décès d’Arthur Bakumba à l’Athénée de Kalina.
A cet endroit, il y avait d’autres aires de jeux pour presque toutes les disciplines. Pour aller à la Funa, je devais prendre l’autobus (TCL), la ligne 1 qui allait à la ville pour descendre au coin de Dima (aéroport de Ndolo). J’avais de quoi m’acheter le billet et les boissons gazeuses. La ligne 2, pour me rendre à l’Athénée royale de Kalina.
C’est aussi dans ces lieux que j’ai eu à connaître bon nombre de mes gens. Toujours à mes 13 ans, j’ai commencé à aller au stade vers midi pour avoir la chance d’être retenu comme ramasseur de balles et attendre 14 heures pour avoir un papa qui te tient en mains, qu’on appelait communément »papa Simba nga ». A l’epoque, il etait interdit aux enfants de bas âge d’entrer seuls au stade.
Après la messe obligatoire de dimanche, à 8 heures (messe de jeunes et enfants qui était dite en français), je vais devenir choriste et servant à Saint Pierre.
Peu avant d’aller au stade vers midi, on assistait dans les rues au passage de coureurs cyclistes. Sur le chemin de retour, on assistait aux concerts matinées comme de ngembo en lorgnant dans les trous de claustras ou on montait sur les murs.
Voilà de mémoire comment nous à notre époque, on passait nos dimanches.
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