Pointe-Noire ou Ndindji surnommée « Ponton-la-belle » se situe à 586 km de Brazzaville et 1 435 km d’Ouesso. Deuxième ville de la République du Congo, Pointe-Noire a été fondée en 1921, en raison des qualités maritimes de la baie, lorsqu’il fallut fixer un terminus maritime à la voie ferrée Congo-Océan entre Brazzaville et l’océan Atlantique.
La construction de la ligne, celle de la ville, puis les activités portuaires, attirèrent des milliers de ruraux en quête d’un emploi.
Pointe-Noire, autrefois appelée « le poumon de l’A.-É.F. », est avant tout un port maritime – le seul du pays- et une gare. L’un et l’autre voient passer de gros tonnages, hier de manganèse (depuis la mise en service du Transgabonais, en 1986, le minerai de Moanda n’est plus exporté via le Congo-Océan), aujourd’hui de pétrole (terminal de Djeno) et de bois, notamment.
Les activités industrielles (raffinerie de pétrole) et le commerce (import-export, redistribution) sont liés au pétrole et à la fonction portuaire.
Voies d’accès
C’est une ville portuaire qui a souvent été comparée à une île car en-dehors du train et de l’avion, qui relient la ville à Dolisie et Brazzaville, les voies d’accès par la route ont longtemps été inexistantes ou impraticables. Depuis 2011, une route de bonne qualité relie Pointe-Noire et Brazzaville. Le tronçon de 160 km entre Pointe-Noire et Dolisie, qui traverse la forêt du Mayombe, est particulièrement beau et facilement accessible.
Vers le nord, une belle piste en latérite plus ou moins praticable, en fonction des saisons, permet de s’approcher de la frontière du Gabon. Vers le sud, une route permet d’aller à la frontière du Cabinda en 45 min.
Population
Si Pointe-Noire ne comptait encore que 8 000 habitants en 1939, il y en avait 32 000 en 1955, 75 000 en 1952 et 663 400 en 2005 (1 million hab. environ pour l’agglomération). L’expansion s’est accomplie vers le nord-est, au-delà de la rivière Songolo, alimentée d’abord par le boom économique des années 1970-1980 puis, dans les années 1990, par des migrants fuyant les affrontements des guerres civiles.
Centre-ville
Le centre-ville de Pointe-Noire n’est pas très étendu : à titre indicatif, pour aller du Wharf à l’école primaire Charlemagne, on met rarement plus de 15 minutes même aux heures de pointe où la circulation peut être très dense. Néanmoins, compte tenu de la généralisation de la pause déjeuner et de l’absence de restaurant d’entreprise et de cantine scolaire, les trajets lieu de travail-lieu de vie reviennent au moins 4 fois par jour.
Logement
La plupart des expatriés vivent dans les quartiers du centre-ville situés de part et d’autre du Boulevard du Général Charles de Gaulle entre le rond-point Kassai et la gare ou dans les quartiers de la Côte Sauvage et du Wharf. Le quartier de Tchikobo est particulièrement prisé des expatriés. Il s’agit d’un lotissement de maisons de standing bâties sur un plan similaire avec jardin et très souvent piscine. Les quartiers de la gendarmerie, du groupement du 31 juillet sont également attractifs.
Néanmoins, de plus en plus d’expatriés à la recherche de biens de qualité pour des prix plus accessibles s’installent dans des quartiers moins centraux tels Mpita, Tchimbaba ou encore Songolo.
Circuit dans la ville
Des débuts de Punta Negra à Pointe-Noire aujourd’hui, vous saurez tout, en effectuant la visite organisée par Joseph Kinfoko Madoungou, conservateur du musée de Loango.
Prévoyez environ une demi-journée avec de bonnes chaussures. Dans la mesure du possible, préférez une journée de visite en saison sèche pour ne pas trop souffrir de la chaleur !
Avec son climat doux et sa légendaire joie de vivre, Pointe-Noire offre chaleureusement à ses visiteurs une palette d’activités intéressantes pour des instants inoubliables. À travers ses sites naturels comme les gorges de Diosso, une pure merveille, le Ponton plage, la côte sauvage ; le musée cercle africain, le musée régional Ma Loango ; la cathédrale Saint Pierre, la plage de Loango où vous pourrez vous baigner et bronzer, ou encore le parc animalier Tchimpounga Chimpanzee qui étale une exceptionnelle richesse faunique. Vous serez dans l’émerveillement total. Que dire alors de sa sympathique population qui vous accueille tout en sourire. Bienvenue donc à Pointe-Noire !
Herman Bangi Bayo