La messe est dite, les carottes cuites et les dés sont jetés ! Partis de l’ombre nous voici à la lumière comme à la sortie d’un tunnel. L’affaire Vital Kamerhe va devoir livrer ses secrets dans une semaine. Le verdict fixé pour le 20 courant est spécialement. Au cœur de ce procès qui aura tenu en haleine le gros des Congolais découlant de ce que l’organe de la loi s’est efforcé à démontrer qu’il y a bel et bien eu concussion (infraction commise par le représentant de l’autorité publique), mais aussi corruption à plusieurs échelles. Pour la justice, il fallait à tout prix que leurs auteurs paient pour ce qu’ils ont commis. Pour elle (justice), il y a bien eu détournement des fonds publics au centre du Programme urgent des 100 jours du chef de l’État. Et par voie de conséquence, de bout en bout, l’ombre d’un enrichissement illicite ou sans cause n’a pas cesser de planer dans cette affaire. La partie civile, par son représentant, tenait là ce qu’elle a nommé des « coupables ». Quatre peut-être cinq inculpés jusque-là, d’autres encore à l’ombre pourront grossir les rangs. De différentes plaidoiries entendues quasiment toute la journée entière de jeudi par les parties au procès, il y a bien eu matière à débat. Extirper la racaille de notre société, notre justice a du pain sur la planche. Mais il faut aller ceux qui composent cette caste. Une fois de plus un Libanais, en l’occurrence Jammal, co-accusé de Kamerhe, a fait visiblement montre d’une arrogance sans pareil. Signe distinctif de tous ses compatriotes qui n’ont invariablement aucun respect de l’autorité locale. Chaque Libanais (ou d’autres de cette espèce) a en poche son parapluie. Au cas où… L’histoire nous aura bien édifiés. On a entendu plusieurs fois des chiffres faramineux (comme du mirage) qui peuvent donner du vertige au Congolais lambda qui se situe au bas de l’échelle de la société. Sa satisfaction, c’est que, au moins ceux qui auront fait main basse sur les fonds publics, auront répondu de leurs actes. Que dire d’autre ? Sinon attendons le verdict le 20…
Bona MASANU