La douleur est difficile à oublier même si la plaie se cicatrise. On a encore tué au Kongo central. Un odieux crime d’un élu provincial et l’enquête qui est requise si elle aboutit pourra en déterminer les causes. Ce meurtre remet en surface la barbarie dont ont été victimes atrocement deux frères jumeaux : unis par le sort, à la vie comme à la mort. A l’image des martyrs résignés au nom de l’intolérance aveugle d’une horde d’individus qui ont choisi de les supprimer sans raison valable. Du moins jusque-là ! Des esprits lucides ont commencé à sensibiliser en mettant en exergue 450 + 1 (les tribus et une nation). Rien de moins pour rappeler qu’une nation est constituée de l’ensemble de ses ethnies condamnées, quoiqu’il arrive, à mettre en pratique le vivre ensemble.
Là encore et toujours ces enquêtes interminables, voire impossibles. Nous en parlons dans ce numéro. Et ça fait débat… La nouvelle comme celle qui lui succède (assassinat du député) fait couler encre et salive. Nous évoquons également dans la présente publication un autre sujet sur lequel des langues se délient : le déguerpissement spectaculaire d’un député national, ancien gouverneur, Alphonse Ngoyi Kasanji. Là encore la toile s’enflamme. Chacun y va de son commentaire et la principale victime y voit les démons qu’il accuse de lui en vouloir. Puis cette escalade verbale de la part de sa fille qui a carrément dérapé en fulminant de colère en proférant des imprécations à l’endroit du couple présidentiel qu’elle accuse ouvertement d’en être à la base. Et dire que c’est une élue provinciale. Très certainement une suite lui est réservée. Ici aussi, il y a matière de débat. Sur un tout autre chapitre, la jeune dame par qui le malheur de l’évangéliste Pascal Mukuna est arrivé est allée également humer l’air moite de l’univers carcéral. Après avoir été la cause du placement sous mandat de dépôt après audition au parquet général de Kinshasa du pasteur précité. Elle a cru être en droit de filmer une audience à huis clos l’audience du lundi dernier. Sans coup férir, elle a été mise aux arrêts séance tenante. Voilà des actes incontrôlés qu’on commet par ignorance pure et simple des prescrits de la loi. Des débats se sont faits tout de suite jour sur le Net où tout le monde vient s’exprimer à sa guise. Des maux et débats…
Certains s’avisent à proférer des menaces, voire des injures en public, sans en mesurer les conséquences fâcheuses qui peuvent en découler, ignorant que ces agissements peuvent leur ouvrir grandement les portes d’une cellule de prison. Le droit à l’image ? Très peu en connaissent les limites. Quelques-uns en ont fait une amère expérience. Décidément, il y a beaucoup à faire de ce côté-là aussi…
Bona MASANU